La culture de l’olivier remonte à l’époque romaine et est spécifique des régions méditerranéennes en raison de ses besoins bioclimatiques.
Su les piémonts sud du Ventoux, les agriculteurs cultivent plus particulièrement l’Aglandau (ou Verdale du Ventoux) destinée à l’huile.
En fonction de son mode d’extraction, de sa date de récolte ou de la variété des olives les mouliniers proposent toute une palette de saveurs. Vous découvrirez ainsi une gamme d’huiles du fruité vert au fruité mur sans oublier le fruité noir, issus du mode de trituration à l’ancienne. Les oléiculteurs qui, dans le cadre de leur diversification font aussi de l’agritourisme, vous accueilleront et vous initieront avec plaisir aux vertus de ce pur jus de fruit qui contient une majorité d’acides gras mono-insaturés, des quantités appréciables de vitamines K et E.
L’olive de table, selon les variétés, se récolte à partir de septembre pour l’olive verte et jusqu’en décembre ou janvier pour la noire. Si elle est synonyme d’apéritif sous la tonnelle et de tapenade, elle fait également partie intégrante du régime dit « crétois ou méditerranéen ». L’olive mure contient une quantité non négligeable de fer, cuivre et vitamine E.
Chaque famille a sa recette qui se transmet de génération en génération et s’améliore au fil des millénaires.
Pour l’anecdote, si un habitant farceur vous propose de goûter une olive sur l’arbre, vous serez surpris par son amertume, elle doit être préparée en saumure avant consommation.
Pour proposer un produit de qualité, l’oléiculteur apporte de nombreux soins à ses arbres tout au long de l’année : taille, suivi des maladies ou parasites, entretien du sol puis récolte. Celle-ci s’effectue de fin octobre à décembre. Les oléiculteurs font tomber les olives dans des filets au sol à l’aide d’un peigne.